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    TCE au cinéma: Fauteuils d’orchestre (2006)

    Tout l’été, nous revisitons les films tournés au Théâtre des Champs-Elysées. Aujourd’hui, nous suivons Cécile de France à la conquête de l’avenue Montaigne dans le merveilleux “Fauteuils d’orchestre” de Danièle Thompson.

     
    Fauteuils d’orchestre est l’un des films qui nous est le plus cher, car il est le seul à illustrer la totalité des lieux du Théâtre: la grande salle, où un pianiste (Albert Dupontel) prépare un concert, la Comédie des Champs-Elysées, où une actrice de télé (Valérie Lemercier) illumine un Feydeau, la salle des ventes Drouot Montaigne (disparue depuis), une loge de concierge, le Bar des Théâtres de l’autre côté de l’avenue Montaigne (disparu lui également), le toit du Théâtre (actuelle terrasse du restaurant La Maison Blanche)… On vous raconte!

    Synopsis

    Jessica a été élevée à Mâcon par sa grand-mère, la douce madame Roux. Quand celle-ci se retire dans une maison de repos, Jessica quitte la province pour vivre à Paris et marcher sur les traces de son aïeule. Après quelques tentatives désastreuses, elle est engagée au «Bar des théâtres», face à la Comédie et au Théâtre des Champs-Elysées.

    La bande-annonce

    Pourquoi l’action a-t-elle lieu au TCE ?

    « C’est après avoir assisté à un concert au Théâtre des Champs-Élysées que j’ai eu l’idée du film, raconte Danièle Thompson. Dans le même temps sortaient les spectateurs de la Comédie et ceux qui avaient assisté à une vente à Drouot-Montaigne, trois établissements situés dans le même bâtiment Art déco. »

     

    L’une des scènes qui se passent au Théâtre

     

    Vrai ou faux?

    Ah, nous avons tant à dire. Il y a beaucoup, beaucoup de choses vraies, et notamment tout ce qui concerne le concert et la pièce de théâtre. Comme dans Le Silencieux, c’est l’ancien décor de concert qui a été utilisé. Pour ce qui est du son, vous aurez deviné – on a doublé Albert Dupontel… c’est le pianiste François-René Duchâble qui interprète le Concerto n°5 L’Empereur de Beethoven.

    En revanche, on préfère vous décevoir tout de suite… la loge de concierge n’existe pas. C’est une belle invention des scénaristes, réalisée au Théâtre dans un petit endroit inoccupé avant et après le film. Et nous n’avons plus de concierge !

    La loge qu’occupe Albert Dupontel n’est pas au TCE, mais à la Comédie (les nôtres sont beaucoup moins jolies) – ce sera également la loge utilisée dans Amour de Michael Haneke par Alexandre Tharaud.

    La salle de ventes aux enchères où est dispersée la collection de Claude Brasseur, existait réellement (c’est un ancien fumoir du Théâtre). Gérée par le commissaire-priseur parisien Pierre Cornette de Saint Cyr, l’activité de Drouot Montaigne s’est déplacée dans un hôtel particulier de l’avenue Hoche. L’emplacement au 15, avenue Montaigne est devenu le cabaret-restaurant Manko.

    Le Bar des Théâtres, où se déroulent tant de scènes du film, existe toujours… mais seulement la partie donnant de l’autre côté, rue Jean Goujon. La partie avenue Montaigne, la plus connue, a été annexée lors de la création du nouvel Hôtel Montaigne. Le Bar des Théâtres fut un lieu chargé de souvenirs – non seulement du TCE, mais également de l’époque où les plus grandes maisons de production et chaînes de télévision avaient leur siège dans le quartier. De nombreux journalistes et personnalités fixaient alors leurs rendez-vous au Bar des Théâtres. Sans parler des acteurs et actrices qui habitaient dans le coin, comme Marlène Dietrich dont l’appartement se situait avenue Montaigne et que certains de nos collègues ont déjà aperçue au Bar des Théâtres.

    Revoir Fauteuils d’orchestre

    Fauteuils d’orchestre est disponible en DVD ici, ou en visionnage en streaming par là)