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    Le portrait de Valérie Turban, chef de la billetterie et de la gestion des salles

     

    S’il y en a une dans les équipes du Théâtre qui connait chaque fauteuil, chaise et strapontin de cette salle, c’est assurément Valérie Turban. Depuis plus de trente ans, elle peaufine la préparation des soirées et matinées de chaque saison. Elle sait anticiper les envies et demandes du public comme celles de ceux qui produisent les artistes. Elle a cet instinct bien à elle, une expérience unique et riche de tant soirées, qui font qu’elle sait comme personne comment organiser une salle pour que tout se déroule dans le « meilleur des mondes ». 

    Un travail de fourmi, au sens noble du terme, indispensable et précieux dans une maison qui connait près de 200 levers de rideaux par saison. Vous la voyez parfois derrière le contrôle réglant les ultimes détails mais elle passe le plus clair de son temps derrière ses doubles écrans de travail. Son portrait pour en savoir un peu plus sur cette organisatrice hors pair.

    Valérie, quel est ton rôle au Théâtre des Champs-Elysées ?

    Au sein du service Publics & Développement, je gère plus spécifiquement la billetterie et la gestion des salles. Cela consiste à caler en amont de la présentation des concerts d’une saison les modalités d’organisation des salles avant leur ouverture de la mise en vente au public. Cette étape première, que nous appelons dans notre jargon « paramétrage », comprend tous les impératifs liés à la salle, que ce soit l’applications des jauges tarifaires, le découpage des réserves, la validation des billets liés à chaque salle…  Un ensemble de points que j’applique à chaque salle en fonction des informations provenant de différents services du Théâtre (notamment le service production et le service technique) et des producteurs extérieurs. Chaque spectacle a ses particularités et il faut que tout soit bien en place et correctement implémenté dans le logiciel de billetterie avant l’ouverture de la vente. 

    L’étape suivante est rythmée par les différentes phases d’ouverture à la vente, d’abord en abonnement (généralement en mars), puis en réservation individuelle sur le site (en juin) et enfin au travers de tous les canaux de vente à partir de début septembre. Cette étape suppose un travail en collaboration avec le service Edition & multimédia pour bien définir les différentes stratégies et les outils les plus appropriés pour cela, que cela soit pour les supports papier ou numériques. Mon rôle est d’être toujours en alerte sur les progressions des ventes et sur les moyens qui facilitent l’acte de réservation pour le public.

     

    Depuis combien de temps es-tu au Théâtre des Champs-Elysées ?

    Je suis arrivée au Théâtre il y désormais un peu plus de 30 ans. J’étais venue pour une semaine pour renforcer l’équipe de la réservation par téléphone. Et j’y suis restée ! J’ai par la suite poursuivi aux caisses avant de « monter dans les bureaux ». J’ai donc connu tous les canaux de ventes avec tous types de public (aussi bien individuels, associations, collectivités…). Et déjà, nous parlions de la problématique du renouvellement du public !

     

    Qu’est-ce qui a changé depuis ?

    J’ai connu un moment charnière avec l’arrivée de l’informatique au Théâtre, puis de celle du site Web qui est devenu un outil central dans la politique de commercialisation, complétée d’un logiciel de vente informatisé. C’était à la fin du XXe siècle ! sous la direction d’Alain Durel. Tout était alors à repenser et à mettre en place. L’informatique puis le numérique ont changé notre rapport au temps et à la relation avec la clientèle. Aujourd’hui, et encore plus après la période covid, les ventes sont moins prévisibles, les achats de plus en plus tardifs. Les outils stratégiques en la matière doivent s’adapter à une prise de décision beaucoup plus instantanée. Cela ne nous empêche pas d’avoir également une réflexion à moyen et long terme, je pense. Il faut réfléchir à demain pour construire avec le public une nouvelle relation qui s’inscrit dans le temps.

     

    Avec qui travailles-tu au quotidien ?

    J’ai la chance de travailler avec tous les services que ce soit la production, à la technique, les éditions, le mécénat, la presse… Mais en premier lieu, je travaille étroitement avec les quatorze personnes de l’équipe du service Publics et développement, une équipe qui a doublé d’effectif depuis mon arrivée dans les années 90. Mais nous avons toujours le même objectif : faire connaitre le lieu, nos programmes, les artistes, nos offres pour accueillir dans les meilleures conditions le plus grand nombre de spectateurs.

     

    La réalisation au Théâtre qui t’a particulièrement marquée 

    En 2018, nous avons mis en place un nouveau logiciel de billetterie et gestion des salles (Secutix). L’installation de ce logiciel a demandé un important travail en amont de son développement puis de son installation. C’était une refonte totale. Il nous fallut de nouveau paramétrer, s’adapter, revoir notre façon de faire même si notre corps de métier reste le même (conseiller, vendre et rester en contact avec le public). Je veille au bon fonctionnement du logiciel de vente et de l’optimisation de son exploitation par l’équipe chargée de billetterie.

     

    Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ?

    L’évolution constante. Je fais chaque jour face à de nouveaux problèmes où mon rôle est de trouver des solutions pour chacun. C’est l’avantage du spectacle vivant, pas de routine ! Le nombre d’années n’a engendré en effet aucune routine mais bel et bien de nouvelles découvertes permanentes !

     

    Ton meilleur souvenir au Théâtre des Champs-Elysées 

    Je me souviens de la première fois quand je suis arrivée ici à 24 ans. J’ai pénétré dans la magnifique salle du Théâtre que je ne connaissais pas encore sans imaginer que je serai responsable de sa gestion quelques années plus tard. D’emblée, je suis tombée amoureuse de cette salle.

     

    Ta plus belle rencontre artistique au Théâtre 

    J’en ai eu plusieurs mais je citerai les concerts de l’Orchestre Philharmonique de Vienne avec Seiji Osawa et l’opéraDialogues des carmélites mis en scène par Olivier Py, le seul opéra qui m’a fait pleurer à ce jour.

     

    Ton premier spectacle

    Bercé dans le milieu de la musique actuelle par la profession de mes parents, le premier concert auquel j’ai assisté est celui de Starmania en 1978, j’avais dix ans. Je me souviens également du Chevalier à la Rose à l’opéra Garnier quand j’avais 12 ans. J’étais invitée par mon voisin, choriste dans les chœurs de l’opéra de Paris à l’époque. 

     

    Que représente pour toi le Cercle des Mécènes ?

    Les Mécènes du TCE poursuivent ce qui a été fait en amont avec les abonnés, les partenaires… Ce sont des mélomanes fidèles. Qu’ils soient Mécènes particuliers ou Mécènes entreprises, les mécènes doivent être le relai du Théâtre en participant à son rayonnement. Ils ont cette belle mission de pouvoir faire découvrir leur passion à des jeunes, des personnes éloignées pas forcément habituées à venir dans les salles de spectacles classiques.