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    Rachmaninov au clavier des Champs

    Rachmaninov était réputé pour avoir une virtuosité technique incomparable au piano : clarté, précision, vélocité et amplitude exceptionnelle sur le clavier dues sans doute à ses mains gigantesques. La révolution de 1917 le contraignit à quitter sa Russie natale et à développer une carrière de concertiste à plein temps.

    Il se produisit plusieurs fois à Paris dont deux fois au Théâtre des Champs-Elysées, à presque un an de différence en décembre 1928 et 1929. Laissons son biographe André Lischke nous tracer ses principales apparitions parisiennes.

     

    Serge Rachmaninov s’est produit pour la première fois à Paris le 26 mai 1907 à l’Opéra-Comique avec son Concerto N° 2. Emigré en 1917 aux Etats-Unis, il revient en France en 1928 et y séjourne avec intermittence jusqu’en 1939. Le 2 décembre 1928 son premier récital au Théâtre des Champs-Elysées fait date, avec au programme un Prélude et fugue de Bach-Busoni, Après une lecture de Dante de Liszt, plusieurs œuvres de Chopin, dont la Fantaisie, le Scherzo N° 3 et deux Etudes, et de ses propres compositions, quatre Préludes. Le musicologue Arthur Hoérée relate cette soirée par un compte-rendu admiratif dans La Revue Musicale de mars 1929, insistant particulièrement sur son interprétation de Chopin et sur son art du phrasé et du nuancement.

    Un an après, le 1er décembre 1929, le Théâtre accueille de nouveau le virtuose avec la Sonate K 575 de Mozart, La Sonate funèbre et la Ballade N° 1 de Chopin, le Sonnet de Pétrarque N° 104 de Liszt, et le Liebesfreud de Kreisler-Rachmaninov. Au cours des années 1930 les concerts se partagent entre salles Gaveau et Pleyel, en récital ou avec orchestre, avec des œuvres nouvelles, sous la direction de Jascha Horenstein (Concerto N°4) ou d’Alfred Cortot (Rhapsodie sur un thème de Paganini). Plusieurs concerts de bienfaisance sont donnés au cours de cette même période au profit des émigrés russes. Après une dernière prestation parisienne le 25 avril 1939 au Théâtre de Chaillot, Rachmaninov retourne définitivement sur le continent américain, où il décède le 28 mars 1943, à quatre jours de son 70e anniversaire.